La comptine « Un éléphant qui se promenait » est un outil pédagogique ludique :
- Développement du langage : répétitions et rimes améliorent la prononciation et le vocabulaire
- Stimulation de l’imagination : scène improbable d’un éléphant et d’un perroquet en forêt
- Amélioration de la motricité avec des gestes d’accompagnement
- Chanson adaptée pour diverses activités éducatives et créatives
Je vous propose de redécouvrir ensemble une chanson qui fait swinguer petits et grands : « Un éléphant qui se promenait ». Cette comptine, véritable incontournable des centres de vacances et des cours de récré, a plus d’un tour dans sa trompe pour amuser et éduquer nos bambins.
Les paroles de la comptine « Un éléphant qui se promenait »
Commençons par le commencement : les paroles de cette chanson qui fait danser les éléphants (et nos enfants) ! Voici la version principale de cette comptine, que vous connaissez sûrement déjà :
Un éléphant qui se promenait
Tout doucement dans la forêt
Il avait sur son dos un petit perroquet
Qui s’appelait Jaquot et qui buvait du lait
Simple, n’est-ce pas ? Et pourtant, cette petite chanson a tout pour plaire ! Elle met en scène un duo improbable : un éléphant et un perroquet nommé Jaquot. On imagine sans peine ce drôle de tandem déambulant tranquillement dans les bois. Le contraste entre l’imposant éléphant et le petit perroquet ajoute une touche d’humour qui ne manque pas de faire sourire les enfants.
La structure répétitive de la chanson est un véritable atout. Chaque phrase est répétée, ce qui permet aux enfants de mémoriser facilement les paroles. Le cadre de l’histoire, la forêt, offre un terrain de jeu idéal pour l’imagination des petits. On peut presque entendre le bruissement des feuilles et le craquement des branches sous les pas de l’éléphant. Quant au perroquet Jaquot, il apporte une touche d’exotisme avec son nom rigolo. Et que dire de ce perroquet qui boit du lait ? Voilà de quoi faire rire nos enfants !
Variantes et adaptations de la comptine
Comme toute bonne comptine qui se respecte, « Un éléphant qui se promenait » a ses variantes. Voici quelques-unes des déclinaisons les plus populaires :
- La version « voyelles » : On remplace toutes les voyelles par une seule. Par exemple : « Un élépheant que se premeneet » (avec le « e »). C’est un excellent exercice de prononciation, et je peux vous dire que ça donne lieu à de sacrés fous rires !
- La version « éléphants qui se multiplient » : À chaque répétition, on ajoute un éléphant. « Deux éléphants qui se promenaient », « Trois éléphants qui se promenaient », etc. Une excellente façon d’apprendre à compter en s’amusant.
Il existe aussi une variante avec un petit cricri qui tombe dans l’eau :
Un petit cricri sur sa branche
Qui faisait cricri, cricri, cricri
Et puis boïng ! Il est tombé dans l’eau
Il savait nager, il remonta sur sa branche
Et se remit à chanter cricri, cricri, cricri
Cette version est particulièrement appréciée pour sa sonorité amusante et son petit côté dramatique qui captive l’attention des enfants. Le « boïng » de la chute ne manque jamais de les faire rire !
Précisons qu’on confond souvent notre éléphant promeneur avec son cousin « Un éléphant qui se balançait ». Ce dernier, tout aussi populaire, raconte l’histoire d’un éléphant (ou plusieurs) se balançant sur une toile d’araignée. Même si les deux chansons sont différentes, elles partagent ce côté ludique et répétitif qui plaît tant aux enfants.
On peut jouer avec les sons, changer les animaux, modifier le décor… C’est un véritable terrain de jeu pour l’imagination ! C’est exactement ce dont nos enfants ont besoin pour développer leur créativité et leur langage.
Bénéfices éducatifs de la comptine pour les enfants
Vous pensez peut-être que chanter « Un éléphant qui se promenait » n’est qu’un simple divertissement ? Détrompez-vous ! Cette comptine est un véritable outil pédagogique qui participe au développement de nos bambins.
Tout d’abord, cette chanson est un formidable vecteur de développement du langage. Les répétitions, les rimes et le rythme aident les enfants à assimiler de nouveaux mots et à améliorer leur prononciation.
Le vocabulaire utilisé dans la comptine, bien que simple, est varié et imagé. « Se promener », « doucement », « forêt », « perroquet »… Autant de mots que les enfants intègrent naturellement en chantant. Et que dire de « Jaquot » ? Un prénom rigolo qui reste facilement en mémoire !
La comptine stimule aussi l’imagination des petits. Ils visualisent cette scène improbable d’un éléphant et d’un perroquet se baladant dans la forêt. C’est comme un mini film qui se joue dans leur tête à chaque fois qu’ils chantent.
Du côté de la motricité, la chanson offre de belles opportunités. On peut facilement l’accompagner de gestes : mimer la trompe de l’éléphant avec son bras, faire semblant de boire du lait… C’est excellent pour la coordination et ça ajoute une dimension ludique supplémentaire.
Cette comptine est particulièrement adaptée aux enfants de 2 à 4 ans. À cet âge, ils sont comme des éponges, absorbant tout ce qu’on leur propose. La simplicité des paroles, le rythme entraînant et les possibilités de jeu correspondent parfaitement à leur niveau de développement.
Utilisation de la comptine dans les activités éducatives
Maintenant que nous avons vu tous les bénéfices de notre ami l’éléphant promeneur, voyons comment l’intégrer dans nos activités éducatives. Car oui, cette comptine a sa place dans les programmes scolaires, et pas qu’un peu !
Dans les classes de maternelle, « Un éléphant qui se promenait » est souvent utilisée comme outil d’apprentissage polyvalent. Les enseignants l’intègrent dans différentes activités pour développer diverses compétences chez les enfants. Par exemple :
- Pour travailler la mémoire : les enfants apprennent à retenir les paroles et à les restituer.
- Pour développer le sens du rythme : en frappant dans les mains ou en utilisant des instruments simples pour accompagner la chanson.
- Pour stimuler la créativité : en inventant de nouvelles paroles ou en dessinant les personnages de la chanson.
Une autre idée sympa est d’utiliser la comptine pour introduire des notions de mathématiques. Par exemple, vous pouvez jouer avec le nombre d’éléphants : « Si on a deux éléphants qui se promènent, combien y a-t-il de pattes en tout ? » C’est une façon amusante d’aborder les multiplications, et croyez-moi, ça marche bien mieux que les traditionnelles tables de multiplication ! D’ailleurs, si vous cherchez d’autres idées pour rendre les maths plus fun, j’ai quelques astuces sympas à vous proposer.
N’oublions pas l’aspect physique ! La chanson peut être accompagnée de gestes simples : mimer la trompe de l’éléphant avec le bras, faire semblant de boire du lait… C’est excellent pour la coordination motrice et ça ajoute une dimension ludique supplémentaire. Et puis, avouons-le, c’est toujours drôle de voir les parents faire l’éléphant !
Activités pour exploiter la comptine
Il existe des versions imprimables de « Un éléphant qui se promenait » pour les carnets de chants. C’est très pratique pour les enseignants, mais aussi pour les parents qui veulent créer un petit recueil de comptines à la maison. Personnellement, j’ai imprimé plusieurs comptines que j’ai reliées dans un petit cahier.
Pour les amateurs de beaux livres, vous trouverez également des albums illustrés basés sur cette comptine. C’est idéal pour les moments calmes avant le coucher, par exemple.
Voici quelques idées qui ont fait leurs preuves chez moi :
1. Le jeu du « Mime l’animal » : Chantez la comptine en remplaçant l’éléphant par d’autres animaux. Les enfants doivent mimer l’animal en question. C’est hilarant et ça développe la motricité et l’imagination !
2. L’atelier dessin : Proposez aux enfants de dessiner la scène de la comptine. C’est intéressant de voir comment chacun imagine l’éléphant et son ami perroquet.
3. Le « Chante sans voyelles » : Amusez-vous à chanter la comptine en remplaçant toutes les voyelles par une seule. C’est un excellent exercice de prononciation et ça provoque des fous rires garantis !
4. La chasse aux rimes : Demandez aux enfants de trouver d’autres mots qui riment avec « promenait », « forêt », « perroquet » et « lait ». C’est une excellente façon de travailler sur les sons et d’enrichir le vocabulaire.
Laissez libre cours à votre imagination et à celle de vos enfants.